Pop Corn

Longue longue absence ici...
Bref, désolée, mais vie super houleuse en ce moment, combinée à une méga-angine-que-j'ai-eu-peur-de-mourir...
Donc, sujet du post de ce soir : le gérage de rupture.

Bon, parce que le Mâle qui me plaisait, dont je tombais amoureuse, avec qui j'étais et avec qui je me voyais rester, a tout d'abord décidé de faire une pause.

Raison invoquée : besoin d'être sûr de ses sentiments
Raison à laquelle je pense : crise aiguë de panique suite à l'avouage de mes débuts de sentiments

Ce qui a suivi, bien sûr, ça a été la rupture toute bête, avec fol espoir qu'on réchauffe le plat (pourtant j'aime pas ça) une fois qu'il saura un peu plus où il en est, et surtout quand il aura un peu plus de temps à me consacrer, parce que le voir 3 heures par semaines, ça me convient moyennement pour tout dire.

Toujours est-il qu'en règle générale, le célibat me convient assez moyennement, que je m'attachais à lui et que donc je suis passée par une phase de déprime que n'a pas aidée l'absorption massive d'alcool pour fêter les 20 ans d'une amie. Et que donc après avoir bu assez pour que mon souffle fasse s'embraser une brindille un peu sèche, et après avoir parlé pendant environ une heure et demie de notre relation foireuse à un des meilleurs amis du Mâle, j'ai fini par rouler de torrides galoches au copain en question...

Bon, grosse bêtise, nous sommes d'accord, mais si ça s'arrêtait là, la vie serait belle et les oiseaux chanteraient... Sauf que non. Grâce à son talent de manipulateur, à ma culpabilité et à une petite gaffe, le Mâle a été mis au courant (par moi en plus, ce qui est encore pire), et m'en veut affreusement...  (enfin, ça veut aussi dire, qu'enfin, il a une réaction et sait être jaloux...)

Voilà où j'en suis rendue et ce qui explique ma (longue) absence.

Je suis devenue une inconditionnelle de Scrubs (c'est une série géniale, je kiffe grave la vie de sa mémé!) (ouais ça veut rien dire, et alors?). Les moments que je préfère, c'est quand il monologue dans sa tête. Et si je préfère, c'est aussi parce que je monologue moi-même dans ma propre tête. Le problème, c'est qu'à force de regarder JD et ses (més)aventures, ben j'agis par mimétisme.
C'est-à-dire que quand je me parle à moi-même, ben je prends le même air débile que lui. Et du coup, tout le monde se rend compte que je monologue.
Du coup, on fait un jeu avec ma meilleure-amie-que-j'aime-et-qui-est-vraiment-trop-top-géniale (ceci est une façon de fayoter préventivement). A chaque fois que je prends un air pensif (pour ne pas dire hautement stupide, vous l'aurez compris), cette espèce de garçounette raconte des trucs débiles, comme une voix off. Du genre "mmmh, j'ai bien envie d'un sandwich thon/banane"; "décidément le slim, ça va à personne" (ce qui n'est pas faux). Mais elle fait aussi plus humiliant. Comme l'autre jour à la bibliothèque "Mmmh, ce garçon a une paire de petites fesses fort apétissante!". Et comme j'étais effectivement en train de regarder rêveusement le derrière du jeune homme en question, et que le jeune homme en question a entendu mon amie (qui est toujours aussi discrète, oui oui), il s'est retourné. Et m'a vue.
Voilà, ceci est la triste histoire de ma vie.

Dans la catégorie "je-sais-pas-m'y-prendre-avec-les-garçons", me revoici...
Parce qu'il y a un moment où la fifille que nous sommes (je parle au nom de toutes les filles de la planète pour me sentir moins seule, oui oui) cherche quelques preuves d'affection, même si pas d'engagement spécifique voulu, au moins des preuves d'affection, qui pourrait montrer qu'on est bien partis et que je suis pas en train de m'attacher pour rien à un garçon qui finalement est plutôt indifférent à notre petite personne.
Et vu qu'on est qu'à peine un peu compliquées, on ne sait pas si la relation régresse ou progresse, si on ne voit pas le Mâle parce qu'il a vraiment du travail ou parce qu'il commence un peu à en avoir marre (oui, parce qu'on est un peu parano aussi, faut bien se l'avouer), et du coup on se fait des gros films comme quoi si ça se trouve c'est rien qu'un gros connard et nous une pauvre cruche, du coup on devient détestable. Grognonne. Détestable. "Affreuse" comme il me dit.
Bref, on est des chieuses.
Et c'est ptêtre là qu'on commence à le lasser.

Alors, moi, ce que je me dis, ou du moins ce que j'espère, c'est juste que le poids de nos relations passées, le fait que notre actuel ne ressemble à nos exs, et sûrement aussi qu'on n'a pas assez confiance en nous. Et que du coup, ces petites preuves qu'on cherche, qu'on attend et qu'on ne voit pas, ben elles existent quand même, mais pas sous la forme à laquelle on s'attend.
Par exemple, ça peut être le fait qu'il se rappelle de ce que j'aime le matin au ptit dèj', et qu'à chaque fois, il me le prépare quand il se lève plus tôt. Ou qu'il tolère la clope avec moi, alors que d'habitude c'est "rédhibitoire" pour lui. Ou qu'il me prenne dans ses bras quand on regarde la télé en me faisant un petit bisou dans le cou (alors que niveau tendresse, c'est pas encore ça pour lui). Ou encore qu'il me dise d'être prudente et de faire attention à moi à chaque fois que je dois prendre la voiture.

Oui, ceci était un article juste pour me remonter le moral et m'autopersuader qu'il est aussi génial que je le pensais...

Ben, fuck les critiques qui ont dit que c'était nul, c'est eux les nuls, le film est super!
Primo, on retrouve bien l'univers Burtonesque et Deppien, on sent leur petite touche, et c'est génial.
Secundo, il y a de vrais moments de la comédie décalée à laquelle on est habitué quand on connaît Burton, même si la plupart du film est plutôt noir.
Tertio, la partie comédie musicale est très bien faite, et j'accorde avec toute l'autorité cinématographique qui m'est due, une mention spéciale à Helena Bonham-Carter (qui non seulement chante bien mais a aussi ce côté ange déchu ambigu de Fight Club) et à Johnny Depp (toujours exceptionnel que ce soit en tant qu'acteur ou chanteur, et non, ce n'est pas mon côté grosse groupie qui parle!).
Bref, les acteurs sont exceptionnels tous autant qu'ils sont, et s'il est vrai que le film n'a pas la poésie d'un Edward aux mains d'argent, je n'ai pas été déçue loin de là, en plus la fin est super, mais je n'en parlerai pas pour que personne ne puisse savoir ce que c'est...
Voili voilo, c'était la critique ciné du jour, et si vous hésitiez à aller le voir, n'hésitez plus. D'ailleurs, je vois pas ce que vous faites encore assis devant votre PC!
Bon, n'y emmenez pas vos gamins s'ils sont sensibles à la vue du sang, parce que même si les geysers sont peu réalistes, c'est quand même sanglant, on voit l'intégralité des égorgements et je rapelle que le film est assez noir.

Et en plus, juste après, y a Scrubs... Et Scrubs, c'est pissant. Pour moi, c'est la seule chose dans laquelle les américain sont les maîtres de l'univers : les séries télé!
Pis demain, je vais voir Johnny au ciné.

Ca fait passer le temps quand on peut pas voir son pseudo copain nul d'avoir une vie sociale avec sa télé et le ciné du quartier...

Suis tombée sur le blog d'une lycéenne (dans mes liens, en plus elle écrit plutôt bien la gueuse!) et, malgré mon âge encore jeune, j'ai été prise d'un sentiment de nostalgie intense...

Le lycée, ça fait presque 3 ans que c'est fini, 6 ans que j'y suis entrée, et au mois de mai, la fac, ce sera fini aussi...

C'est marrant, quand je repense au lycée, je me dis que j'ai plein de bons souvenirs. Pourtant sur le coup, ça a pas été toujours la joie.

Pis en fait, c'est pas du lycée en lui-même que j'ai de bons souvenirs, plutôt de l'époque du lycée. Premières manifs, premiers concerts, première grande histoire d'amour. Premières beuveries aussi. Début d'une méga grosse amitié avec ma toujours-meilleure-amie. Voyage en Russie. Rencontre avec des gens drôles que je ne vois (déjà) plus. D'autres que je vois encore. D'autres que je regrette de ne plus voir (et accessoirement, d'autres que je regrette de toujours croiser).

Fêtes diverses, tournées des bars, période chui-une-rebelle-parce-que-j'écoute-pas-NRJ. Joints fumés en douce derrière le gymnase. Angoisses par rapport à l'avenir. Ptêtre que c'est pour ça que je me réfugie un peu dans le passé...

Ce qui est bizarre, c'est que le lycée me poursuit, alors que je n'y suis pas spécialement attachée. J'm'explique. Dernière grosse histoire d'amour : un type qui est encore au lycée (j'aime bien les jeunots, oui oui). Entre temps, break avec un mec en IUT, donc rien à voir, et nouvelle histoire d'amour, partie pour durer : il est en prépa dans le lycée où j'étais...

C'est à se demander si j'ai pas un sentiment d'inachevé, de derniers comptes à rendre à ce foutu bâtiment.

(Vous m'excuserez si je parle beaucoup du couple en ce moment, mais bon, tout le monde sait que quand une fille a un nouveau copain, elle a envie d'en parler tout le temps. Donc, c'est mon cas, voilà!)
Donc voilà, ce qui est flippant, et non, ça ne le fait pas qu'aux garçons, dans une nouvelle relation (et ce, d'autant plus quand on sort d'une autre qui a été longue, intense et très houleuse) c'est qu'on se demande si on a envie que ce soit sérieux ou pas. Si l'autre a envie que ce soit sérieux ou pas. Si on est amoureux, ou si on se sent juste bien. Ce que l'autre ressent. Si on va « s'engager » ou pas, en gros. Je signale que quand on en est à se demander ce que l'autre ressent, c'est qu'il est trop tard, on est déjà plus ou moins engagé dans sa tête.
Et ce qui est encore plus flippant, c'est quand on se sent bien avec la personne, qu'il/elle nous fait rire, qu'on le/la trouve (et c'est la première fois que ça nous arrive) bien plus intelligent(e) que nous, qu'on a les mêmes goûts à quelques exceptions près, qu'il/elle nous fait découvrir de nouvelles choses auxquelles on n'aurait même pas pensées,  que même faire les courses au supermarché avec lui devient un plaisir, sauf quand la caissière se met à lui mater le cul qu'il/elle a joli, que ça le/la fait rire qu'on soit jalouse, et que sexuellement, ça se passe 1000 fois mieux que ce qu'on aurait  osé imaginer.
Bref, on se sent l'âme romantique alors qu'on ne l'est pas, et on sent même poindre  le début d'embryon d'un sentiment potentiellement amoureux.
Mais à côté de ça, y de petits couacs. Et ces petits couacs, c'est justement toutes ces questions... Et quand on y a répondu, d'autres se posent encore, c'est un puits sans fond.
Bref, tout ça pour en venir à ma grande question, celle qui me turlupine, qui me hante. Parce que c'est pas tout ça, mais y a trois petits mots qui se bousculent dans ma tête, et je me retiens à chaque fois de les lui balancer.
Sauf que.
Sauf que ça ne fait que quelques semaines qu'on est ensemble, et qu'on ne se connaissait même pas avant.

Bref, ça, pour moi, c'est la première de marque d'engagement : admettre que je suis amoureuse.

Tout à l'heure, je me suis posée une question super intéressante (comme à mon habitude, faut pas déconner non plus...) : à savoir ce que deviennent les sites qui ont été super fashion un jour et qui le sont plus du tout maintenant. Est-ce que c'est comme pour les chanteurs has been, qui se retrouvent à jouer dans Sous le Soleil? (d'ailleurs, va falloir créer une nouvelle série pourrave, parce que ça s'arrête, et comment recycler les "stars" déchues alors, hein?)
Bref, je pensais à Second Life par exemple. Parce que y a encore 6 mois, on parlait que de ça, y a même un article sur Wikipédia, des gens sont devenus millionnaire grâce à ce site (perso, j'ai jamais pu tester, la carte graphique de mon PC est trop pourrie), et maintenant, on dirait que ça existe même plus!
Comme le truc tendance maintenant, c'est Facebook (là j'ai pas testé juste parce que je trouve ça naze), mais on parie combien que dans 3 mois, c'est fini?
Alors je me dis, qu'en fait, c'est pareil dans tous les domaines : la musique devient jetable (pour ce qui est du commercial, surtout), le ciné idem (sérieux, vous croyez vraiment qu'on se rappellera des merdes qui sortent en ce moment? Alors que Les Tontons Flingueurs, ça c'est du classique), les mouchoirs aussi (mais ça c'est ptêtre plus hygiénique), les petit(e)s ami(e)s aussi (non, je dis pas ça pour le mien, ne crois pas qu'il y ait un message subliminal!)... et maintenant les sites internet...
Est-ce qu'il y a une décharge du Net? Réponse : non. J'ai cherché et j'ai pas trouvé! Mais je crois qu'on tient un super concept, faudrait songer à mettre ça en place.

PS: Mercredi sort le nouveau Tim Burton, et je vous ferai dire que comme tout film de Burton, ça doit être trop génial, surtout que Johnny Depp joue dedans... Bref, et c'est pas de ma faute si les Etats-Uniens ont pas aimé, c'est juste qu'ils sont débiles. Et en plus, dedans, Johnny (Depp, hein pas l'autre) chante!

surtout le samedi (Dirty Fonzy, ils sont trop fun, puis le Peuple de l'Herbe, c'est trop top méga cool!!!) et le dimanche (Israel Vibration!!!! et La Rue Kétanou!!! je les ai vus qu'une seule fois en plus!!!)

pfffiou, saleté d'oraux, s'ils tombent en même temps, je crois que je mets la tête dans la cuvette des toilettes et qu je tire la chasse d'eau!

N'insultez plus jamais personne avec cette expression, même pour rire (surtout pas pour rire!).
Je suis très sérieuse... Quand je m'embête sur le Net, je fais des recherches utiles, comme vous pouvez le constater, et je vais vous apprendre que dans le temps, ben , un bougre, c'était un sodomite d'animaux... Donc bougre d'âne... je vais pas vous faire un dessin hein?

(après cet article, je ne m'étonnerai pas si j'ai des mot-clés bizarres pour les gens qui atterrissent ici...) (et oui, je ne sais pas jamais comment écrire "atterrir") (et oui, ça aurait pu être plus instructif de chercher l'orthographe de ce verbe, que je ne me ridiculiserai pas à réécrire)